2014 / 200 personnes

 

 

 

Le protocole JEMONDE est présenté le 3 avril 2014 au Centre Pompidou-Metz dans le cadre de la Journée d’étude :

« Art contemporain, révélateur des mondes en construction : rencontres et écarts France/Chine » .

 

Cette journée est réalisée en partenariat avec le Labex ARTS-H2H de l’Université Paris 8 et le Laboratoire Lorrain en Sociologie de l’Expertise (2L2S ) de l’Université de Lorraine et le Frac Lorraine. Elle réunit de nombreux artistes et acteurs du monde de l’art contemporain. 

 

L’art contemporain : un art durable ?  modérée par Virginie Chuimer Layen.

Intervenants : Loic Fel, Projet Coal | Frédéric Rodriguez, directeur de Greenflex-Ethicity, collection d’entreprise – Art contemporain et développement durable| Nathalie Blanc, directrice de recherche au CNRS| Claude d’Anthenaise, Conservateur du Musée de la Chasse et de la Nature | Maud Louvrier-Clerc Plasticienne engagée pour cocréer un développement durable.

 

Maud Louvrier Clerc présente dans un premier temps son protocole de recherche-action JEMONDE. Puis l’artiste réalise les 12 premiers portraits JEMONDE au travers d’interviews des personnes présentes tel que Loic Fel écologue français, Qing Xia artiste chinois.

Ces portraits sont ensuite mis en forme par l’artiste de manière numérique, le texte est inscrit dans un cercle symbolisant pour l’artiste que chacun d’entre nous est une goutte d’eau dans l’océan du monde. Cette numérisation des portraits aboutit à la création du premier livre JEMONDE, autoédité en 13 exemplaires à Paris sur du papier « Poussière de lune » en format A5. Un exemplaire est remis à chacun des participants dont fait partie l’artiste, qui en garde un en plus en « épreuve d’artiste ».

L’artiste réalise de retour à son atelier une sculpture « JEMONDE les 12 » en impression 3D, en nylon blanc de 20 x 20 cm reprenant chaque des portraits qu’elles placent de manière à former à partir de chacun d’eux l’orbite d’une sphère. Cette sphère représente le monde. La sculpture évoque comment l’architecture du monde est la résultante de nos multiples actions individuelles. L’artiste y souligne en quoi nous sommes à la fois tous des co-créateurs du monde et tous interdépendants car impactés par l’action d’autrui.